AVERTISSEMENT ! PAR RAPPORT AUX PROPOS TENUS, DANS LE CADRE DE CES TEXTES, JE TE DEMANDE DE NE PAS CROIRE CE QUI EST ÉCRIS MAIS PLUTÔT DE VÉRIFIER PAR TOI-MÊME, SI C'EST RÉEL AVEC TON RESSENTI OU TA CONSCIENCE ! CAR SI TU ME CROIS, TU ES CUIT. ET SI TU ME CROIS PAS, TU ES EN SÉCURITÉ, MAIS TU N'AVANCES PAS. ET SI TU ES NEUTRE, ALORS UN JOUR TU FERAS TES PROPRES CONNEXTIONS. MAIS FAUT PAS ME CROIRE, C'EST ÉVIDENT.
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La mémoire négative, ainsi que ses implications en termes de souffrance.
Pour bien comprendre le phénomène de la mémoire négative, il est nécessaire que tu saisisse la relation entre la souffrance et la pensée associée à cette mémoire qui engendre la souffrance. Ce qui rend ta mémoire négative si nocive, c'est qu'elle entrave ta capacité à vivre pleinement dans le présent, à vivre selon ton essence, ton être intérieur, etc., peu importe le terme que tu choisis d'utiliser.
(Il convient de remarquer que les mots doivent être appréhendés de manière à ne pas s'accrocher à eux ni à leurs concepts, mais plutôt à la vibration énergétique qu'ils véhiculent. Ainsi, même des termes comme "supra-mental" ou "conscience supramentale" devraient éventuellement céder la place à de nouvelles formes de langage non chargées de valeur émotive ou subjective. Dès qu'un mot devient trop dense, trop figé, il risque de devenir un véhicule de croyances, de vérités ou de philosophies, au lieu de véritablement servir l'humanité.).
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Ainsi, ta pensée manipule ton état émotionnel et mental pour embrouiller ton discernement avec une multitude de formes de rationalisation, te maintenant ainsi ancré dans le passé plutôt que de te permettre de t'épanouir dans une créativité présente, une créativité d'esprit.
La mémoire négative exploite tes émotions de ton ego pour freiner le développement et l'expression de ton esprit, te maintenant ainsi dans l'énergie de l'âme, dans l'énergie de la mémoire astrale en toi. Elle t'empêche de réaliser immédiatement que chaque expérience, même douloureuse, est une opportunité d'évolution et de compréhension. Elle te prive ainsi des bénéfices réels de la souffrance, ne laissant que les cicatrices émotionnelles.
Cette souffrance, cette mémoire négative, entrave ta connexion avec ton esprit, limitant le développement naturel de cette relation et t'empêchant de trouver la paix intérieure.
Pourquoi la souffrance, cette mémoire négative, continue-t-elle à te tourmenter, te ramenant sans cesse au passé ? Parce que ton ego n'est pas encore assez conscient, assez fort pour supporter le vide de ton Être où de ton l'esprit.
Tu es un être en constante évolution, dépendant de l'équilibre entre les forces irrationnelles que tu ne peux pas contrôler et les forces rationnelles soumises à ton raisonnement et à ton ordre mental. Ce rapport entre ces forces est directement lié à ta capacité de conscience supramentale.
Plus tu parviens à maîtriser tes aspects irrationnels, plus tu peux transformer et canaliser ton énergie mentale et émotionnelle à ton avantage. En contrôlant ces forces, tu libères ton intelligence créative et réduis ton assujettissement aux aléas de la vie.
Dans le passé, lors de l'involution, tu avais conscience de ces forces à travers divers systèmes religieux, pratiques magiques, ésotérisme, etc. Cependant, tu ne réalisais pas pleinement leur importance ni la nécessité de les intégrer et de les maîtriser.
Pour évoluer, tu dois prendre conscience de la valeur de ces forces internes et de ta propre vie. Tu dois apprendre à les intégrer et à les mettre à ton service, afin de contrôler les forces de la nature et de créer une société en harmonie avec leur puissance, par ta volonté.
La différence entre l'involution et l'évolution réside dans ta capacité à dominer ces forces internes pour ton bénéfice, ouvrant ainsi la voie au développement d'une société et d'une intelligence supérieures sur Terre.
Ces forces irrationnelles ne manquent pas d'intelligence, mais elles obéissent à des lois différentes des tiennes. Ton défi est de les maîtriser et de les utiliser à bon escient pour créer un avenir plus éclairé.
Tu dois réaliser que le dévoilement de toi-même est crucial pour libérer ton ego. Pourquoi ? Parce que ton ego est comme un pendule nocturne, réagissant aux oscillations de l'entité primaire qui l'a emprisonné dans diverses formes. Ainsi, ton ego a créé des compartiments dans son mental pour dissimuler des expériences qu'il redoute d'exposer, de peur d'être jugé ou vulnérable.
Le non-dévoilement alourdit le fardeau mental de ton ego, laissant des résidus astraux tout au long de ta vie. Le jour où ton ego accepte de se dévoiler, il découvre une grande liberté dans son esprit.
Le non-dévoilement maintient la force de l'entité primaire dans ton mental. Tant que ton ego évite la transparence, il ne peut réaliser la clarté de son esprit dans la matière.
À mesure que ton ego devient plus transparent, les fils de la manipulation se dissolvent, offrant la liberté. L'entité primaire veut que ton ego reste lourd dans son mental pour le manipuler comme une marionnette.
Ton ego est attaché dans son mental, retenu par les fils de peurs enfouies dans des compartiments psychologiques. Pourquoi ton ego a-t-il créé ces compartiments dans son mental ? C'était une stratégie de survie psychologique, dissimulant les peurs, les angoisses, et le stress, générées par l'entité primaire pour maintenir ton ego dans sa forme, a fin de diviser tes énergies.
Aujourd'hui, ton ego craint le dévoilement, se cachant derrière des personnalités pour se protéger. Mais cette division maintient ton ego dans la polarité. Le dévoilement n'implique pas nécessairement une exposition publique, mais une transparence intérieure. Ton ego doit réaliser qu'il doit un jour ouvrir ces compartiments mentaux pour affronter ses peurs.
En dévoilant tes peurs, tu allèges ton mental, guidant ton ego vers le vide de l'esprit. Ce sont ces peurs qui maintiennent ton ego dans l'emprise astrale.
Comment amorcer ce dévoilement pour te libérer ? Il faut transcender la peur de s'exprimer, ce qui demande un dépassement conscient et une acceptation du risque de se perdre.
Pour te libérer, tu dois conscientiser tes peurs, les exposer à la lumière de ta conscience.
MANDRA : moi (dit ton prénom) ici maintenant je choisis d'être une personne de mieux en mieux dans ma peau, dans le bonheur, comme dans malheur, avec mes peurs, mes angoisses, et mon stress MAIS de préférence sans mes peurs, mes angoisses et mon stress...
(RÉPÈTE CETTE PHRASE AU BESOIN DANS TA VIE)
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Comprendre que ton esprit a divers moyens de communiquer avec ton ego, que ce soit à travers un simple rêve, une vision, une rencontre avec un esprit, ou d'autres expériences. Le choix de la méthode dépend de ton niveau vibratoire et de l'ajustement nécessaire de ton ego dans la réalité matérielle. Une règle essentielle à retenir est de ne pas simplement croire, mais plutôt de savoir et d'assimiler l'information dans ton esprit. Seul un fort appel de ton esprit peut t'inciter à dévoiler ces communications. Il est crucial que ton ego ne se laisse pas simplement convaincre, car l'astral pourrait déformer l'information via ton intellect. Par exemple, lorsqu'une personne partage un rêve dans un groupe de discussion, elle peut être convaincue d'en comprendre le sens, mais il arrive souvent que l'astral altère le message véritable de l'esprit à l'ego, ce qui nécessite une réévaluation de l'interprétation initiale.
Lorsque ton ego ne parvient pas à comprendre les messages de ton esprit, c'est parce qu'il n'est pas en harmonie avec son centre mental. Ton ego se trouve hors de sa zone de perception mentale, cherchant à interpréter ces messages avec son intellect, ce qui est futile puisque l'intellect relève de l'astral. L'objectif de l'astral est de rendre les messages de l'esprit plus complexes afin d'empêcher ton ego de les saisir pleinement. Il est crucial de comprendre que lorsque ton ego adopte une personnalité, il est automatiquement englouti par l'intellect, l'empêchant ainsi de décrypter les messages de l'esprit. C'est pourquoi ton esprit déploie des manifestations dans la réalité matérielle pour tenter de communiquer avec ton ego, qui est enfoui sous le poids des diverses personnalités créées par l'intellect.
Cependant, il est possible de transcender cette barrière en pratiquant la méditation et en cultivant une conscience plus élevée. La méditation permet de calmer l'activité mentale et d'ouvrir un espace pour que les messages de l'esprit puissent être reçus plus clairement. En élevant ta conscience au-delà des limitations de l'ego, tu peux commencer à percevoir les signaux subtils que ton esprit t'envoie. Cela demande de la pratique et de la persévérance, mais cela peut conduire à une profonde compréhension de toi-même et du monde qui t'entoure. Garde à l'esprit que tu es bien plus que ton ego et que ton esprit est toujours là pour te guider sur le chemin de la vérité et de l'harmonie intérieure.
La plus grande partie de ta souffrance est inutile. Tu te l'infliges à toi-même aussi longtemps que, à ton insu, tu laisses ton mental prendre le contrôle de ta vie. La souffrance que tu crées dans le présent est toujours une forme de non-acceptation, de résistance inconsciente à ce qui est. Sur le plan de ta pensée, la résistance est une forme de jugement. Sur le plan émotionnel, c’est une forme de négativité. L’intensité de ta souffrance dépend du degré de résistance au moment présent, et celle-ci, en retour, dépend du degré d’identification à ton mental. Ton mental cherche toujours à nier le moment présent et à s’en échapper. Autrement dit, plus tu es identifié à ton mental, plus tu souffres. Tu peux également l’énoncer ainsi :
PLUS TU ES À MÊME DE RESPECTER ET D’ACCEPTER LE ICI MAINTENANT, PLUS TU ES LIBÉRÉ DE LA DOULEUR, DE LA SOUFFRANCE ET DU MENTAL.
D’après certains enseignements, toute souffrance est en définitive une illusion, et c’est juste. Mais est-ce vrai pour toi ? Le simple fait d'y croire n'en fait pas une vérité. Veux-tu éprouver de la souffrance pour le reste de ta vie en continuant de prétendre qu’elle est illusoire ? Cela te libère-t-il de la souffrance ? Ce qui nous préoccupe ici, c’est comment actualiser cette vérité, c’est-à-dire comment en faire une réalité dans ta vie.
La douleur et la souffrance sont inévitables tant et aussi longtemps que tu es identifié à ton mental, c’est-à-dire inconscient parlant. Je fais ici surtout référence à la souffrance émotionnelle, également la principale cause de la souffrance et des maladies corporelles. Le ressentiment, la haine, l’apitoiement sur toi-même, la culpabilité, la colère, la dépression, la jalousie, ou même la plus petite irritation sont sans exception des formes de souffrance. Et tout plaisir ou toute exaltation émotionnelle comportent en eux le germe de la souffrance, leur inséparable opposé, qui se manifestera à un moment donné.
Beaucoup de gens savent aussi d’expérience avec quelles facilité et rapidité une relation intime peut devenir une source de souffrance après avoir été une source de plaisir. Si on considère ces polarités négative et positive en fonction d’une perspective supérieure, on constate qu’elles sont les deux faces d’une seule et même pièce, qu’elles appartiennent toutes deux à la souffrance sous-jacente à l’état de conscience dit de l’ego, à l’identification au mental, et que cette souffrance est indissociable de cet état. Il existe deux types de souffrance : celle que tu crées maintenant et la souffrance passée qui continue de vivre en toi, dans ton corps et dans ton esprit.
Maintenant, j’aimerais t'expliquer comment cesser d’en créer dans LE ICI MAINTENANT et comment dissoudre celle issue du passé. Tant que tu es incapable d’accéder au pouvoir de ICI MAINTENANT, chaque souffrance émotionnelle que tu éprouves laisse derrière elle un résidu. Celui-ci fusionne avec la douleur du passé, qui était déjà là, et se loge dans ton mental et ton corps. Bien sûr, cette souffrance comprend celle que tu as éprouvée enfant, causée par l’inconscience du monde dans lequel tu es né. Cette souffrance accumulée est un champ d’énergie négative qui habite ton corps et ton mental. Si tu la considères comme une entité invisible à part entière, tu n’es pas loin de la vérité. Il s’agit du corps de souffrance émotionnel.
Il y a deux modes d’être pour ton corps de souffrance : latent et actif. Ton corps de souffrance peut être latent quatre-vingt-dix pour cent du temps. Chez une personne profondément malheureuse, cependant, il peut être actif tout le temps. Certaines personnes vivent presque entièrement dans leur corps de souffrance, tandis que d’autres ne le ressentent que dans certaines situations, par exemple dans les relations intimes ou les situations rappelant une perte ou un abandon survenus dans leur passé, au moment d’une blessure physique ou émotionnelle et aussi sur la peur du futur. N’importe quoi peut servir de déclencheur, surtout ce qui fait écho à un scénario douloureux de ton passé. Lorsque ton corps de souffrance est prêt à sortir de son état latent, une simple pensée ou une remarque innocente d’un proche peuvent l’activer.
Le corps de souffrance ne désire pas que tu l’observe directement parce qu’ainsi tu le vois tel qu’il est. En fait, dès que tu ressens son champ énergétique et que tu lui accordes ton attention, l’identification est rompue. Et une dimension supérieure de la conscience entre en jeu. Je l’appelle, LE ICI MAINTENANT. Tu es dorénavant le témoin du corps de souffrance. Cela signifie qu’il ne peut plus te utiliser en se faisant passer pour toi et qu’il ne peut plus se régénérer à travers toi. Tu as découvert ta propre force intérieure. Plusieurs corps de souffrance sont exécrables mais relativement inoffensifs, comme c’est le cas chez un enfant qui ne cesse de se plaindre. D’autres sont des monstres vicieux et destructeurs, de véritables démons. Certains sont physiquement violents, alors que beaucoup d’autres le sont sur le plan émotionnel. Ils peuvent attaquer les membres de leur entourage ou leurs proches, tandis que d’autres préfèrent assaillir leur hôte, c’est-à-dire toi-même.
Les pensées et les sentiments que tu entretiens à l’égard de ta vie deviennent alors profondément négatifs et autodestructeurs. C’est ainsi que les maladies et les accidents sont souvent générés. Certains corps de souffrance mènent leur hôte au suicide. Si tu pensais connaître une personne, ce sera tout un choc pour toi que d’être soudainement confronté pour la première fois à cette créature étrangère et méchante. Il est cependant plus important de surveiller le corps de souffrance chez toi que chez quelqu’un d’autre.
Remarque donc tout signe de morosité, peu importe la forme qu’elle peut prendre. Ceci peut annoncer le réveil du corps de souffrance, celui-ci pouvant se manifester sous forme d’irritation, d’impatience, d’humeur sombre, d’un désir de blesser, de colère, de fureur, de dépression, d’un besoin de mélodrame dans tes relations, et ainsi de suite. Saisis-le au vol dès qu’il sort de son état latent.
Le corps de souffrance veut survivre, tout comme n’importe quelle autre entité qui existe, et ne peut y arriver que s’il t’amène à te identifier inconsciemment à lui. Il peut alors s’imposer, s’emparer de toi, « devenir toi » et vivre par toi. Il a besoin de toi pour se « nourrir ». En fait, il puisera à même toute expérience entrant en résonance avec sa propre énergie, dans tout ce qui crée davantage de douleur sous quelque forme que ce soit : la colère, un penchant destructeur, la haine, la peine, un climat de crise émotionnelle, la violence et même la maladie. Ainsi, lorsqu’il t’aura envahi, le corps de souffrance créera dans ta vie une situation qui reflétera sa propre fréquence énergétique, afin de s’en abreuver. La souffrance ne peut soutenir qu’elle-même. Elle ne peut se nourrir de la joie, qu’elle trouve vraiment indigeste.
Lorsque le corps de souffrance s’empare de toi, tu en redemandes. Soit tu es la victime, soit tu es le bourreau. Tu veux infliger de la souffrance ou tu veux en subir, ou bien les deux. Il n’y a pas grande différence. Tu n’en es pas conscient, bien entendu, et tu soutiens avec véhémence que tu ne veux pas de cette souffrance. Mais si tu regardes attentivement, tu découvres que ta façon de penser et ton comportement entretiennent la souffrance, la tienne et celle des autres. Si tu en étais vraiment conscient, le scénario disparaîtrait de lui-même, car c’est folie pure que de vouloir souffrir davantage et personne ne peut être conscient et fou en même temps. En fait, le corps de souffrance, qui est l’ombre de l’ego, craint la lumière de ta conscience. Il a peur d’être dévoilé. Sa survie dépend de ton identification inconsciente à celui-ci et de ta peur inconsciente d’affronter la douleur qui vit en toi. Mais si tu ne te mesures pas à elle, si tu ne lui accordes pas la lumière de ta conscience, tu seras obligé de la revivre sans arrêt. Le corps de souffrance peut te sembler un dangereux monstre que tu ne peux supporter de regarder, mais je t'assure que c’est un fantôme minable qui ne fait pas le poids face au pouvoir de ta présence.
Lorsque tu commenceras à te désidentifier et à devenir l’observateur, le corps de souffrance continuera de fonctionner un certain temps et tentera de te amener, par la ruse, à te identifier de nouveau à lui. Même si la non-identification ne l’énergise plus, il gardera un certain élan, comme la roue de la bicyclette continue de tourner même si tu ne pédalais plus.
À ce stade, il peut également créer des maux et des douleurs physiques dans diverses parties du corps, mais ceux-ci ne dureront pas. Reste présent, reste conscient. Sois en permanence le vigilant gardien de ton espace intérieur. Il te faut être suffisamment présent pour pouvoir observer directement le corps de souffrance et sentir son énergie. Ainsi, il ne peut plus contrôler ta pensée.
Dès que ta pensée se met au diapason du champ énergétique de ton corps de souffrance, tu y es identifié et tu le nourris à nouveau de tes pensées.
Par exemple, si la colère en est la vibration énergétique prédominante et que tu as des pensées de colère, que tu rumines ce que quelqu’un vous a fait ou ce que vous allez lui faire, vous voilà devenu inconscient et le corps de souffrance est dorénavant « vous-même ».
La colère cache toujours de la souffrance. Lorsqu’une humeur sombre vous vient et que vous amorcez
un scénario mental négatif en vous disant combien votre vie est affreuse, votre pensée s’est mise au diapason de ce corps et vous êtes alors inconscient et ouvert à ses attaques.
Le mot « inconscient », tel que je l’entends ici, veut dire être identifié à un scénario mental ou émotionnel. Il implique une absence complète de l’observateur.
Transformer la souffrance en conscience!
L’attention consciente soutenue rompt le lien entre le corps de souffrance et les processus de la pensée. C’est ce qui amène la métamorphose. Comme si la souffrance alimentait la flamme de votre conscience qui, ensuite, brille par conséquent d’une lueur plus vive.
Voilà la signification ésotérique de l’art ancien de l’alchimie :
la transmutation du vil métal en or, de la souffrance en conscience. La division intérieure est résorbée et vous redevenez entier. Il vous incombe alors de ne plus créer de souffrance.
EXERCICE
Concentre-toi sur le sentiment qui t'habite. Accepte le fait que c'est ton corps de souffrance. Ne pense pas à cela. Ne transforme pas le sentiment en pensée. Ne le juge pas. Ne l'analyse pas. Ne t'identifie pas à lui. Reste présent et continue d'être le témoin de ce qui se passe en toi. Deviens conscient non seulement de la souffrance émotionnelle, mais aussi de celui qui observe, de l'observateur silencieux. Voilà ce qu'est le pouvoir de l'instant présent, le pouvoir de ta propre présence consciente. Ensuite, vois ce qui se passe.
Identification de l’ego au corps de souffrance:
Le processus que je viens de décrire est profondément puissant, mais simple. On pourrait l’enseigner à un enfant, et espérons qu’un jour ce sera l’une des premières choses que les enfants apprendront à l’école. Lorsque tu auras compris le principe fondamental de la présence, en tant qu’observateur, de ce qui se passe en toi – et que tu le « comprendras » par l’expérience –, tu auras à ta disposition le plus puissant des outils de transformation.
Ne nions pas le fait que tu rencontreras peut-être une très grande résistance intérieure intense à te désidentifier de ta souffrance. Ce sera particulièrement le cas si tu as vécu étroitement identifié à ton corps de souffrance la plus grande partie de ta vie et que le sens de ton identité personnelle y est totalement ou partiellement investi. Cela signifie que tu as fait de ton corps de souffrance un moi malheureux et que tu crois être cette fiction créée par ton mental. Dans ce cas, la peur inconsciente de perdre ton identité entraînera une forte résistance à toute désidentification. Autrement dit, tu préférerais souffrir, c’est-à-dire être dans le corps de souffrance, plutôt que de faire un saut dans l’inconnu et de risquer de perdre ce moi malheureux mais familier.
EXERCICE
Examine cette résistance. Regarde de près l’attachement à ta souffrance. Sois très vigilant. Observe le plaisir curieux que tu tires de ton tourment, la compulsion que tu as d’en parler ou d’y penser. La résistance cessera si tu la rends consciente. Tu pourras alors accorder ton attention au corps de souffrance, rester présent en tant que témoin et ainsi amorcer la transmutation.
Tu seul peux le faire. Personne ne peut y arriver à ta place. Mais si tu as la chance de trouver quelqu’un d’intensément conscient, si tu peux te joindre à cette personne dans l’état de présence, cela pourra accélérer les choses. Ainsi, ta propre lumière s’intensifiera rapidement.
Lorsqu’une bûche qui commence à peine à brûler est placée juste à côté d’une autre qui flambe ardemment et qu’au bout d’un certain temps elles sont séparées, la première chauffera avec beaucoup plus d’ardeur qu’au début. Après tout, il s’agit du même feu. Jouer le rôle du feu, c’est l’une des fonctions d’un
maître spirituel.
Certains thérapeutes peuvent également remplir cette fonction, pourvu qu’ils aient dépassé le plan mental et qu’ils soient à même de créer et de soutenir un état intense de
présence pendant qu’ils s’occupent de vous.
La première chose à ne pas oublier est la suivante : tant et aussi longtemps que tu te créeras une identité quelconque à partir de la souffrance, il te sera impossible de t'en libérer.
Tant et aussi longtemps que le sens de ton identité sera investi dans la souffrance émotionnelle, tu saboteras inconsciemment toute tentative faite dans le sens de guérir cette souffrance ou y résisteras d’une manière quelconque.
Pourquoi ? Tout simplement parce que tu veux rester intact et que la souffrance est fondamentalement devenue une partie de toi. Il s’agit là d’un processus inconscient, et la seule façon de le dépasser est de le rendre conscient.
Réaliser soudainement que tu es ou as été attaché à ta souffrance peut être la cause d’un grand choc. Mais dès l’instant où cette prise de conscience a lieu, l’attachement est rompu. Un peu comme une entité, le corps de souffrance est un champ énergétique qui se loge temporairement à l’intérieur de toi. C’est de l’énergie vitale qui est prise au piège et ne circule plus.
Bien entendu, le corps de souffrance existe en raison de certaines choses qui se sont produites dans le passé. C’est le passé qui vit en toi, et si tu te identifies au corps de souffrance, tu te identifies par la même occasion au passé. L’identité de victime est fondée sur la croyance que le passé est plus puissant que le présent, ce qui est contraire à la vérité. Que les autres et ce qu’ils t’ont fait sont responsables de ce que tu es maintenant, de ta souffrance émotionnelle ou de ton incapacité à être vraiment toi-même.
La vérité, c’est que le seul pouvoir qui existe est l’instant présent : c’est le pouvoir de ta présence à ce qui est. Une fois que tu sais cela, tu réalises également que personne d’autre que toi n’est maintenant responsable de ta vie intérieure et que le passé ne peut pas l’emporter sur le pouvoir de l’instant présent.
L’inconscience le crée, la conscience le métamorphose : ce principe universel de façon magnifique : « On peut tout dévoiler en l’exposant à la lumière, et tout ce qui est ainsi exposé devient lui-même lumière. » Tout comme tu ne peux te battre contre l’obscurité, tu ne peux pas non plus te battre contre le corps de souffrance.
Essayer de le faire créerait un conflit intérieur et, par conséquent, davantage de souffrance. Il suffit de l’observer et cela suppose l’accepter comme une partie de ce qui est en ce moment.
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